Le répertoire du trio couvre plusieurs époques et plusieurs pays. Au XVIIIème siècle, Carl Philipp Emmanuel Bach, fils de l’illustre Jean-Sébastien, compose de nombreuses sonates pour deux « dessus » (flûte et violon) et basse continue (clavecin ou orgue). En France, aux XIXème et XXème siècles, plusieurs trios voient le jour dans le cadre des «salons musicaux parisiens», dont ceux de Mélanie Bonis, Jacques Ibert et Jean Françaix. Le clavier, confié normalement au piano, peut volontiers céder sa place à l’orgue, qui, quoiqu’on en dise, était bel et bien un instrument de salon, de chambre, d’accompagnement, en plus de la place qu’on lui connaît à l’église.  

 

Le répertoire des duos (un « dessus » et un clavier) est abondant. Il s’étend de l’époque baroque, mêlant sonates ou autres caprices de violon (Bach, Marcello, Vitali), aux XXème et XXIème siècles (pièces avec flûte de Jehan Alain, Franck Martin, pièces avec violon d’Éric Lebrun...), en passant par la période romantique (œuvres de Joseph Rheinberger,...).